Il ne s’agit bien évidemment que de mon expérience et mon point de vue, en étant bien conscient que ce n’est ni la réponse à tout, ni l’expérience d’autres auteurs dont le succès n’est plus à démontrer. C’est ma modeste pierre à l’édifice d’une révolution dans l’édition qui ne cesse de prendre de l’ampleur chaque année.
Cet article couvre essentiellement les actions que j’ai menées (et la démarche sous-jacente) pour le lancement de mon premier roman. Ça a été un assez long parcours mais qui pourra présenter un certain intérêt pour ceux et celles qui cherchent des réponses à cette question fondamentale : « Comment puis-je assurer le succès de mon livre ? »
1. Où l’on parle de la technique du moinillon.
La technique du moinillon, bien qu’inconnue de la plupart des auteurs pour la simple raison que je viens de l’inventer, est la technique qui semble être la plus courante dans le lancement d’un livre, et pas seulement chez les autoédités. C’est une technique assez simple, héritée sans doute de lointains ancêtres ailés, qui consiste, dès que votre ouvrage possède trois plumes au bout des ailes (un titre, une couverture et une quatrième de couverture), à le propulser hors du nid en lui intimant de voler.
C’est une technique assez courante et ça peut marcher. Il y a des cas où ça marche très bien. J’en ai vu. Si vous vous sentez assez confiant pour le faire, ne vous en privez pas. Étant donné qu’un certain nombre de lancements suit cette méthode, vous avez vos chances. L’espèce aviaire, aux dernières nouvelles, a survécu ainsi depuis le Jurassique supérieur il y a 150 millions d’années. Un truc qui fonctionne depuis aussi longtemps ne peut pas rater.
Mais il y a également un risque que votre oisillon s’écrase au sol ou se fasse bouffer par une bestiole plus grosse, plus vorace et plus rapide. Ça arrive également. Dans ces cas-là, ou si comme moi vous êtes plutôt d’un naturel prudent, il convient peut-être de vous préparer un peu plus longuement avant de laisser votre premier livre prendre son envol.